Du point de vue de l'islam, Jésus n'est pas le fils de Dieu, la Trinité n'existe pas, Jésus n'a pas été crucifié.
Jésus n’est pas le fils de Dieu selon le Coran. Il n’a aucunement appartenu à une Trinité laquelle n’a jamais existé. L’annonce faite à Marie de la naissance de Jésus est rapportée dans le Coran : 3:42 à 49.
Jésus n’est rien d’autre qu’un être humain, dont la conception a été certes
miraculeuse, mais qui n’en reste pas moins un homme démuni de tout attribut
divin. De même qu’Adam dont la création est beaucoup plus prodigieuse, et qui
n’a pas été déifié pour autant.
Jésus n’est pas le fils de Dieu.
Toutefois, ce qui semble avoir été perdu de vue, c’est qu’on ne détient
absolument aucune preuve que la qualité conférée au fils, l’ait été du temps de
Jésus. Bien au contraire, ce n’est que plusieurs décennies plus tard, que les
premiers écrits, constitués sur la base d’une tradition orale firent leur apparition
avec la mention « fils de Dieu ». Nous avons aussi constaté qu’en dehors de
Jean, aucun autre évangéliste n’a voulu mettre dans la bouche du prophète
Jean-Baptiste les paroles selon lesquelles Jésus était le fils de Dieu.
Faut-il rejeter cette qualité attribuée à Jésus (et par ricochet à la Trinité) et
remettre en doute la crédibilité des Évangiles ?
L’islam considère comme véritable, non seulement les Psaumes (de
David*), le Pentateuque, et l’Évangile (expurgé) mais également la mission
prophétique de Jésus, tout en rejetant les altérations qui ont été introduites pour
faire correspondre les textes aux aspirations d’intérêts occultes.
Pour juger de la fragilité des arguments qui plaident en faveur de la nature
divine de Jésus, nous allons essayer d’imaginer l’impact psychologique qu’aurait
produit la venue d’un fils de Dieu supposé exister : un tel événement unique dans
l’histoire de la terre aurait été fiévreusement attendu par l’humanité entière afin
de rendre un illustre hommage à un être aussi important. Et qui parmi les êtres
humains serait assez misérable pour refuser le bonheur, le Paradis, la vie éternelle
et la Miséricorde divine rattachés à une telle rencontre ?
Selon les Chrétiens, la venue du « fils de Dieu » aurait été annoncée dans
le livre d’Ésaïe (7:14), sous le nom d’Emmanuel, signifiant « Dieu est avec
nous ». Mais cette interprétation est sujette à discussion, car Dieu est avec tous
les croyants. Cela ne veut pas dire pour autant que Jésus, soit le fils.
L'on trouve dans le Coran un verset particulièrement réprobateur face à ces idées : « Dis : « Si le Miséricordieux avait un fils, je
serais le premier à le servir. Gloire au Seigneur des cieux et de la terre, le
Seigneur du trône. Comme il est éloigné de ce qu’ils imaginent. ». » (Coran
43:81-82).
C'est un raisonnement étonnant de croire que Jésus, tout en étant le fils de
Dieu, s’est traîné dans la poussière, a lavé les pieds de ses disciples, s’est fait
malmener et mettre à mort par un ramassis de rebelles et de gens méprisables.
Il est difficile de comprendre que Dieu se rabaisse à un tel niveau, s’humilie, s’agenouille devant ce qu’il a créé. On ne peut que s'interroger devant des figurations où le fils de Dieu se prosterne devant les hommes et où ceux-ci
trônent devant leur Seigneur. Il s'agit d’une étrange conception qui laisse beaucoup de gens dans la circonspection.
Coran (112:3) : « Il (Dieu) n’enfante pas et n’est pas enfanté. »
* Il a été roi d’Israël, et est aussi considéré comme un prophète par les Musulmans et
par les Chrétiens.
Selon la doctrine officielle de la religion chrétienne, la Trinité représente
Dieu unique en trois personnes, co-existantes, consubstantielles, coéternellles, qui
sont : le Père (Dieu), le Fils (Jésus), et le Saint Esprit.
« Ceux qui disent : « Dieu est le Messie, fils de Marie », effacent Dieu. Or
le Messie a dit : « Fils d’Israël, adorez Dieu, mon Seigneur et votre Seigneur. ».
Qui donne des associés à Dieu, Dieu lui interdit déjà le Jardin. Son refuge ? Le
feu. Pas d’aide aux fraudeurs ! »
Les Évangiles rapportent qu’à la suite d’un complot contre Jésus, celui-ci
fut arrêté et condamné à mort par le supplice de la crucifixion. La version de sa mort se trouve réfutée dans le Coran. Jésus n’a pas été
crucifié car Dieu l’a élevé vers Lui. Le supplicié n’était qu’un sosie qui a jeté la
confusion dans les rangs des Juifs. (Voir le Coran 4:156 à 158).
Ce chapitre présente les récits évangéliques de la mort et la résurrection de Jésus, de la prophétie du signe de Jonas, de l'arrestation de Jésus, terminant avec le récit de l'Évangile de Barnabé.
Les soldats ne lui brisèrent pas les jambes, mais lui percèrent le côté avec
une lance, et « aussitôt, il sortit de l’eau et du sang » (Jean 19:34). La saignée
provoquée ainsi permit à la circulation sanguine de reprendre son rythme : Jésus
était vivant lorsque la lance fut jetée.
Le sépulcre destiné à Jésus ne se trouvait pas isolé en terre. Il consistait en
une pièce, assez grande et aérée. Ses dimensions sont données par Jim Bishop,
personnalité chrétienne, dans son livre « Le Jour où le Christ mourut » : 1,5 m de
largeur, 3,5 m de hauteur, et 4,5 m de profondeur, avec un ou plusieurs bancs à
l’intérieur.
Le premier jour de la semaine juive, Dimanche, Marie-Madeleine se rendit
sur la tombe de Jésus, pour l’embaumer. Elle trouva la pierre bougée, le suaire roulé dans la tombe.
Lorsque le prophète de Ninive, Jonas, fut jeté à la mer, il était vivant. La
tempête qui faisait rage se calme. Alors survint un poisson qui avala Jonas. Il était
vivant. Des entrailles du poisson il implore l’aide de Dieu. Les morts ne prient
pas. C’est donc qu’il était vivant ! Le troisième jour, le poisson le rejeta sur la
plage, vivant. Tel est le miracle, après trois jours et trois nuits dans le ventre du
poisson, Jonas était vivant.
Les experts chrétiens en désaccord avec cette interprétation jugent que
l’important dans ce que disait Jésus à propos du signe était le facteur temps. Ne
répète-t-il pas quatre fois le mot « trois ».
Selon Matthieu, Judas fut alors pris de remords. Il rapporte qu’il dit « J’ai
péché en livrant un sang innocent. ». Or Judas savait parfaitement que Jésus allait
être condamné à mort, et c’est en connaissance de cause qu’il est parti
marchander sa capture. Le sang innocent ne peut s’expliquer que lorsque Judas
s’aperçut le lendemain matin de sa méprise, l’homme qu’il avait embrassé était-il
Jésus ? Cette hypothèse est renforcée par les circonstances dans lesquelles Judas
a désigné Jésus. Il faisait nuit noire et la rencontre eut lieu en pleine campagne
dans un domaine appelé Gethsemani. Toutes les conditions étaient réunies pour
commettre une bévue qui devait affoler le traître le lendemain. Mais que s’est-il
réellement passé ?
Durant cette nuit mémorable, Jésus dit à un autre de ses disciples nommé
Pierre, qu’il allait le renier avant « que le coq chante » (avant que ne se lève le
jour). Pierre se récria et répondit : « Même s’il faut que je meure avec toi je ne te
renierai pas. » (Matthieu 26:35).
Lors de son procès, Jésus répond à une seule question : celle de Ponce
Pilate qui lui demande « Es-tu le roi des Juifs ? », question à laquelle il répond
« toi, tu le dis », au sens de « c’est toi qui le dis », « c’est toi qui l’affirme ». Il
garda le silence _ rappelons que le procès se déroulait en public _ au lieu de
développer les bases de la religion qu’il cherche à propager.
Un Évangile apocryphe, l’Évangile de Barnabé, qui n’est pas authentique,
présente quant à lui l’hypothèse selon laquelle le crucifié n’était pas Jésus. Mais
Judas qui aurait été crucifié à sa place, à cause de sa ressemblance avec Jésus :
« (...) Mais Dieu qui avait décrété ce qui devait arriver garda Judas pour la croix
afin qu’il reçoive cette horrible mort qu’il avait vendue à d’autres. Il ne laissa pas
mourir Judas sous le fouet, bien que les soldats le flagellèrent tant que son corps
pleuvait de sang. Puis par moquerie, ils l’habillèrent d’une vieille robe pourpre en
disant : « Il convient d’habiller notre nouveau roi et de le couronner. » Ils prirent
des épines et firent une couronne semblable à celle d’or et de pierres précieuses
que les rois portent sur la tête. Ils placèrent cette couronne sur la tête de Judas, lui
mirent dans la main un roseau en guise de sceptre et ils le firent asseoir en un lieu
élevé.
La mort de Jésus