Le Coran et l'islam

L'islam est la dernière religion monothéiste apparue, fondée sur la révélation du Coran. A lire, ce qu'est la révélation du Coran et des citations générales du Coran. L'islam a succédé au christianisme. A lire, des citations coraniques à propos du christianisme  ainsi qu'un point de vue chrétien sur l'islam.

Le mot islam signifie en arabe « pacification », et musulman « pacifié ».

Allâh (« la divinité ») correspond à Dieu, l'Unique.

 La révélation du Coran

L'islam suit la lignée des prophètes précédents (Abraham, Moïse, Jésus) en prônant ce que déclare la tradition prophétique et se basant sur un Écrit révélé au prophète Mohammed par l'ange Gabriel, le Coran, qui est considéré comme la parole de Dieu.
Le prophète, illettré, a eu la révélation à l'âge de quarante ans. Elle dura de 610 à 632, année de sa mort.

Des scribes étaient alloués à l'inscription du Coran dès la révélation d'une nouvelle partie. C'est le prophète lui-même qui désignait l'endroit où placer dans l'oeuvre les paroles qu'il avait énoncé.

Le Coran (la « récitation », « la lecture », « l'appel ») est un joyau de la littérature arabe, miraculeusement poétique, poésie qui n'est pas rendue dans la traduction en langue étrangère.
En plus des divers supports où étaient inscrites les paroles, des réciteurs qui connaissaient par coeur la révélation la transmettaient fidèlement. Après la mort du prophète, tous les documents ont été rassemblés pour former un unique texte. Le livre sacré n'a jamais subi d'altération depuis. Il se divise en sourates (chapitres) et en versets : 114 sourates plus ou moins longues.

« Le mensonge ne l'atteindra pas (le Coran), de quelque côté qu'il vienne ; c'est une révélation du Sage, du Glorieux. » (Coran 41:42).

Pourquoi considère-t-on encore aujourd'hui le Coran comme la parole de Dieu et non l'oeuvre d'un homme ?

- concernant les faits scientifiques, il n'existe aucune contradiction entre ce qui est dit et ce que la science a démontré jusqu'alors.
- le texte sacré ne reflète aucune des croyances fantaisistes qui avaient cours à l'époque de la révélation.
- le Coran n'est pas une imitation de la Bible, car à propos des évènements relatés dans les deux sources, il est souvent en désaccord avec elle sur plusieurs points.

« Ont-ils médité sur le Coran ? Si ce livre venait d'un autre que de Dieu, ils y trouveraient de nombreuses contradictions. » (Coran 4:82).

Une découverte moderne a permis de connaître le sens du nom du personnage coranique Haman, un nom à consonance hiéroglyphique.

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 Citations du Coran

« Et quiconque, homme ou femme, fait oeuvres bonnes, cependant qu’il est croyant, les voilà ceux qui entreront au Paradis ; et on ne leur manquera pas, fut-ce d’un creux de noyau de datte. » (Coran 4:124) ;

« Nous n’avons pas créé les cieux, la terre et ce qui est entre eux par jeu. Si Nous avions voulu jouer, Nous ne l’aurions pas fait hors de Nous, si Nous l’avions cherché. » (Coran 21:16-17) ;

« Image du Jardin promis aux frémissants : là, il est des fleuves d’une eau sans pollution, fleuves de lait au goût inaltérable, fleuves de vin, volupté des buveurs, fleuves de miel pur ... Les élus ont, là, de tous les fruits, avec l’indulgence de leur Seigneur. En est-il de même dans le feu ? Là, en permanence, ils sont abreuvés d’une eau bouillante qui déchiquette les entrailles. » (Coran 47:15)

« Les biens, les enfants sont les beautés de la vie de ce monde, mais le durable, l’intégrité sont meilleurs. Le retour, chez ton Seigneur, est le meilleur espoir. (47) Le jour où Nous déplacerons les montagnes, tu verras la terre se niveler : Nous rassemblerons les humains sans en omettre un seul. (48) Ils seront présentés en rangs devant ton Seigneur : « Ainsi, vous revenez à Nous ! Nous vous avions créés une première fois, et vous prétendiez alors que Nous ne vous donnerions plus aucun rendez-vous ! ». (49) L’Écrit sera manifeste. Tu verras les coupables effrayés par son contenu. Ils diront : « Aïe ! Pourquoi cet Écrit n’a-t-il rien omis de compter, petit ou grand ? ». Alors, ils seront mis en présence de ce qu’ils faisaient : ton Seigneur ne lèse personne ! » (Coran 18:46-49) ;

« Qui est à labourer pour l’autre monde, Nous ajoutons à son labour. Qui est à labourer pour ce monde, Nous le lui donnons, mais il n’aura pas de part dans l’autre. » (Coran 42:20) ;

« Dieu ne lèse en rien les humains, les humains se lèsent eux-ême. Le jour où Dieu les rassemblera, ils se reconnaîtront comme s’ils n’étaient dans leurs tombes que depuis une seule heure d’un jour. Mais ceux qui auront nié la rencontre avec Dieu et qui n’étaient pas guidés seront perdus. » (Coran 10:44-45) ;

« Répondez à votre Seigneur avant que ne vienne le Jour Inéluctable, devant Dieu. Ce jour-là, pour vous, vous serez sans refuge et sans mensonge. » (Coran 42:47);

« Il fait vivre et mourir : vous reviendrez vers Lui. » (Coran 10:56).

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Le christianisme et l'islam

Citations du Coran par rapport au christianisme : Ce que dit Dieu dans le Coran au sujet des Chrétiens (ils sont appelés les « Nazaréens »), eux qui font partie des gens de la Bible (expression regroupant les Juifs et les Chrétiens).

 Tout d’abord

(3:19) : « Voici, la religion (croyance), chez Dieu, c’est la pacification (l’islam). (...) »

(39:3) : « Dieu seul ! Il est le Décideur, le Candide ! Ceux qui prennent des protecteurs en dehors de Lui : « Nous les servons seulement parce qu’ils nous rapprochent de Dieu ! ». Dieu jugera ce en quoi ils divergent. Dieu ne guide pas le menteur ni l’effaceur ! »

(3:199) : « Voici, parmi les gens de la Bible (Juifs et Chrétiens), certains adhèrent à Dieu, à ce qui est descendu vers vous (les Arabes), et à ce qui est descendu vers eux. Humbles devant Dieu, ils ne troquent pas les Signes de Dieu, à vil prix. Les voilà, leur salaire est chez leur Seigneur, et voici, Dieu, prompt au compte. »

 Pour résumer

(57:26-27) : « Déjà, Nous avions envoyé Noë et Abraham : Nous avons donné à leur descendance l’Inspiration et l’Écrit. Parmi eux, certains sont guidés, mais la plupart d’entre eux sont des dévoyés.
Sur leurs traces, Nous avons fait suivre Jésus fils de Marie. Nous lui avons donné l’Évangile : Nous avons mis dans les coeurs de ceux qui le suivent, tendresse et gràce. Or ils ont instauré le monachisme. Nous ne leur avions prescrit que la quête de l’agrément de Dieu, qu’ils ne pratiquent pas en vérité. Parmi eux, Nous donnons leur récompense à ceux qui adhèrent, mais la plupart d’entre eux sont des dévoyés. »

(3:64) : « Dis : Ô gens de la Bible, élevez-vous à une parole harmonieuse entre nous et vous. N’adorons personne, sauf Dieu, ne lui associons rien, ne prenons pas, les uns les autres, d’autres Seigneurs, mais Dieu seul ! »

 Idolâtrie d’un prophète

(5:72) : « Ceux qui disent : « Dieu est le Messie, fils de Marie », effacent Dieu. Or le Messie a dit : « Fils d’Israël, adorez Dieu, mon Seigneur et votre Seigneur. ». Qui donne des associés à Dieu, Dieu lui interdit déjà le Jardin. Son refuge ? Le feu. Pas d’aide aux fraudeurs ! »

 La vérité rétablie

(5:18) : « Les Juifs (Judéens) et les Chrétiens (Nazaréens) disent : « Nous sommes les fils de Dieu et ses amants ! ». Dis : « Pourquoi vous torture-t-il pour vos fautes ? Vous, vous êtes de la chair qu’Il crée. ». (...) »

(5:15) : « Ô gens de la Bible, Notre envoyé est venu vous faire discerner beaucoup de ce que vous cachiez de la Bible. (..) »

 Un fils à Dieu ? !

(9:30) : « Les Juifs disent : « Uzaïr est le fils de Dieu », et les Chrétiens disent : « Le Messie est le fils de Dieu ». Voilà ce qu’ils disent de leur bouche ! Ils ressassent les dires de ceux qui effaçaient naguère ! Que Dieu les combatte ; voici, ils se sont détournés. »

 La trinité est fausse

(5:73-74) : « Ceux qui disent : « Dieu est le troisième des trois ! » effacent aussi. Pas de Dieu, sinon Dieu l’Unique. S’ils ne se rétractent pas, à eux le supplice terrible.
Ne retourneront-ils pas vers Dieu ? Ne se feront-ils pas absoudre par lui ? Dieu, Indulgent, Matriciel. »

 Pas de dieu sauf Dieu

(9:31) : « Ils ont pris leurs docteurs et leurs moines, ainsi que le Messie, fils de Marie, pour Seigneurs, non pas Dieu ! Or ils avaient reçu l’ordre de ne servir qu’un Dieu, l’Unique : pas de dieu sauf Lui. Louangeons-le au-dessus de ce qu’ils associent ! »

 Apparue au VIIème siècle, l’islam rétablit la vérité

(9:32-33) : « Ils veulent de leur bouche, éteindre la lumière de Dieu, mais Dieu le refuse, sauf de parfaire Sa lumière, en dépit des effaceurs.
C’est lui qui a envoyé son envoyé avec la guidance et la créance (croyance, religion) de vérité, pour que cette créance soit au-dessus de toute créance, lumineuse en dépit des associateurs. »

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Un point de vue chrétien sur l'islam

Un point de vue chrétien sur l'islam : celui de Ludovico Moracci (1612-1700) : théologien chrétien et arabisant, qui a puisé aux sources arabes, et dont le « Prodomus ad refutationem AlCorani » (1691) est une oeuvre capitale ; il l'a écrit comme introduction à sa traduction du Coran sous le titre « AlCorani Textus Universus » (1699).

 Moracci, réfutation de l'AlCoran

« J'ai toujours cru que l'AlCoran et l'Évangile étant proposés aux Infidèles, ils choisiront toujours le premier plutôt que le second (...)
Il ne faut pas douter que le livre de Mahomed, envisagé de prime abord, ne présente à l'esprit des idées conformes à la Raison, surtout à une Raison corrompue et ennemie des Mystères ;
savoir, par exemple, qu'il n' y a qu'un seul Dieu, tout sage et tout puissant, créateur et modérateur de toutes choses et qui n'a rien de commun avec les créatures ;
qu'il faut le prier avec assiduité et avec ferveur ;
qu'il faut être libéral envers les pauvres ;
entreprendre de saints pèlerinages ;
mortifier sa chair par le jeûne ;
garder la justice, la modération, la bonté, la piété, et toutes les autres vertus civiles et domestiques ;
qu'il ne faut nuire à personne, mais s'abstenir avec soin du vol, du meurtre, de l'adultère, et de tout autre crime quelconque ;
qu'il faut mépriser les choses de ce monde, comme incertaines et passagères et s'attacher principalement aux bonnes oeuvres, dont le fruit ne périt jamais ;
qu'enfin, nous devons tous, un jour, rendre compte à Dieu de notre conduite : les bons, trouveront dans le ciel une félicité éternelle dans la jouissance des biens que la nature souhaite avec le plus d'ardeur ;
et les méchants, dans la Géhenne, un supplice qui n'aura jamais de fin.

Toutes ces doctrines et autres semblables sont répandues dans l'AlCoran, et plus plausibles, en apparence, que certaines doctrines évangéliques. (...) ».


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